Publié le : 31 mars 20224 mins de lecture
L’ère des véhicules autonomes, autrefois considérée comme une fiction, devient une réalité en France ! Cela fait suite à un règlement de l’ONU autorisant la vente de ces véhicules au 1er janvier 2021. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’arrivée des voitures équipées de systèmes de conduite automatisée.
Que sont les véhicules autonomes ?
Un « véhicule autonome » est un véhicule équipé d’un système de direction automatique et capable de se déplacer sans intervention du conducteur. Pour ce faire, ils sont équipés de radars, de caméras et de capteurs capables de réaliser une cartographie haute définition. Cela signifie que le véhicule autonome est conscient des éléments environnants en temps réel pendant la conduite.
Les décisions peuvent alors être prises par des programmes d’intelligence artificielle (IA). Ce dernier analyse différents éléments de la caméra, tels que les panneaux, l’éclairage et les marquages routiers. Il peut également analyser les radars pour déterminer la position des autres véhicules, calculer les distances et détecter les obstacles. Une fois cela fait, l’IA peut prendre des décisions de conduite autonome, c’est-à-dire décélérer, maintenir la direction, accélérer, détecter les obstacles, et même se garer.
Les différents types de véhicules autonomes
Il existe actuellement plusieurs niveaux d’autonomie pour ce type de véhicule. Les niveaux 1 et 2 correspondent à des aides à la conduite telles que le régulateur de vitesse, la direction assistée et la conduite assistée. Le niveau 3 correspond aux véhicules semi-autonomes. Ils sont capables de visualiser leur environnement et de prendre des décisions en fonction de celui-ci.
Il peut prévoir les dangers, accélérer, dépasser et conduire dans les embouteillages. Toutefois, dans certaines situations, le conducteur doit rester réactif et prêt à prendre le relais au signal. Le niveau 4 correspond à une autonomie élevée. Le conducteur n’a guère besoin d’intervenir. Le niveau 5 est un véhicule entièrement autonome qui ne nécessite même pas d’intervention humaine. À ce jour, seuls les véhicules de niveau 1, 2 et 3 sont disponibles. On doit attendre encore quelques années pour que les voitures sans conducteur soient sur la route.
Quel est le cadre juridique entourant les véhicules autonomes en France ?
À partir du 1er janvier 2021, l’ONU autorise la vente de véhicules à conduite autonome de niveau 3. De plus, cette autorisation ne s’applique qu’au maintien dans la voie, avec une vitesse maximale de 60 km/h. En outre, les véhicules autonomes ne peuvent être activés que sur des tronçons spécifiques où des terre-pleins ou des barrières sont en place et où la circulation des piétons et des cyclistes est interdite.
En outre, le conducteur doit porter une ceinture de sécurité. Les divertissements, tels que les jeux, les vidéos et Internet, sont automatiquement désactivés lorsque le conducteur reprend le contrôle du véhicule. Avec l’avènement de ces véhicules à conduite autonome, la France doit adapter sa législation routière en conséquence. Les fabricants sont tenus de respecter un certain nombre d’exigences strictes.